Ce travail de Mémoire examine le rôle de la propagande dans l'augmentation du hacktivisme à travers un analyse socio-historique, descriptif et comparatif du phénomène. L'étude met en évidence des facteurs socio-historiques qui permettent de constater l'évolution des relations sociales, les relations de domination, et la manière dans laquelle la propagande virtuelle et médiatique influencent l'augmentation du phénomène. Également, l'étude démontre que le hacking, en tant que technique, a permis l'exploitation du cyberespace comme un champ où émergent de relations horizontales, et par la suite une transmutation des hiérarchies et des pouvoirs. Cette étude démontre que la vitesse de l'évolution des technologies facilite l'adaptation et transposition des « luttes libertaires et sociales » et du cybercrime au domaine numérique.
Ainsi, ce travail conclu qu'il existe une influence de la propagande dans l'émergence du hacktivisme du fait qu'elle est devenue répétitive et globale ; d'autres facteurs comme l'instrumentalisation de médias, l'hyper commercialisation, et l'évolution des technologies influencent principalement l'augmentation du hacktivisme. L'étude signale que la propagande numérique modifie les relations sociales et de domination par « l'horizontalisation » des relations sociales. Finalement, cette étude apporte aussi une typologie d'hacktivisme que serait en train d'émerger et laisse ouverte la porte à des études sur les nouveaux conflits sociaux sur le cyberespace liés à la notion conflictogène de la propagande.
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