Présentation des premiers résultats d’une enquête collective des étudiants de M1 dans la Journée «Gestion des situations d’urgence dans le transport de matières radioactives» organisée par la SFEN le 25/10/16

Mardi 25 octobre 2016, la Société Française d’Energie Nucléaire (SFEN) organisait une journée technique, destinée aux professionnels de l’industrie et du monde nucléaire, avec pour thématique principale la gestion des situations d’urgence dans le transport de matières radioactives.  Notre promotion du Master 1 “Ingénierie des Risques” a eu la chance de pouvoir assister et contribuer à la matinée de cette journée.

Différents intervenants tels que l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et le Ministère de la Défense et des groupes d’industriels présents dans le nucléaire ont présenté leurs activités, les dispositifs de prévention qu’elles mettent en place et leurs expériences des crises dans le transport de matières radioactives. L’incident de Fukushima a constitué un catalyseur dans la réflexion sur les modes de régulation des produits dangereux, et notamment leur transport, avec une forte volonté d’améliorer la gestion de protection des risques pour les populations et l’environnement.

Cette matinée a aussi été l’occasion pour notre promotion de présenter les résultats d’une enquête que nous avons conduite au mois d’octobre 2016 et qui portait sur le niveau d’information du public quant au transport de matières dangereuses. Cette enquête quantitative a permis d’isoler certains résultats surprenants, comme l’idée selon laquelle les modes de transport seraient extrêmement variés alors que la grande majorité s’effectue par la route, ou le pourcentage de personnes s’estimant incapables de réagir en cas d’accident (82%).

Les présentations qui ont suivi ont décliné la gestion de crise sur trois niveaux : celui des pouvoirs publics à l’échelle nationale, celui de la gestion opérationnelle au niveau départemental et celui des activités d’entreprises privées comme Areva TN.  Les interventions de cette journée ont ainsi surtout insisté sur l’imbrication du travail de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), de l’IRSN, des équipes de secours et d’entreprises comme Areva dans la gestion de crise. Les événements de Fukushima ont poussé l’ASN à prendre de nouvelles mesures pour améliorer la sécurité des transports du nucléaire ainsi que l’intervention des agents lors d’un accident. A cet égard, l’impulsion des instances de sûreté du nucléaire et l’investissement des entreprises constituent les principaux leviers d’amélioration de la prévention et la gestion des crises dans le transport des matières dangereuses.

 

Par Johan Corbeau, Nicolas Dubernat et Kevin Durand

Etudiants du Master 1 MIR