L'évolution très rapide de la société, dans tous ses aspects mais notamment dans le secteur de l'économie, des services, des technologies et de la Protection Sociale, a contraint les organisations à l'adaptation perpétuelle.
La transformation économique, qui, il y a peu de temps, était encore considérée et traitée comme une trajectoire entre deux états stables semble être devenue aujourd'hui un sujet chronique qu'il faut apprendre à anticiper. L'instabilité est devenue la norme et les modèles doivent s'adapter constamment s'ils veulent rester les outils indispensables à l'évolution des organisations qu'ils ont toujours été.
Ces transformations, souvent déclenchées par des facteurs extérieurs, notamment les trajectoires de réduction de couts, imposent aux entreprises d'engager un plan de mutation rapide des organisations, des structures et des hommes, de moins en moins consenti.
La protection sociale, longtemps épargnée par ces exigences et ces mouvements de regroupement, concentre maintenant toutes les attentions. L'ambition assumée est d'atteindre, en étant regroupée, de meilleurs résultats que sur des entités séparées.
Il semble bien que les modèles organisationnels existants, qui constituaient autant de certitudes pour les managers qui les utilisaient, ont atteint leurs limites. La Fusion, entre plusieurs entités distinctes, qui constituait une opportunité de gains et d'atteinte de la « taille critique » – devenue le Graal du tissu économique – est aujourd'hui appréhendée du fait des échecs récents dans ce domaine, comme un risque majeur pour les entreprises qui les entament.
Le facteur Humain est maintenant au cœur des préoccupations. La motivation, l'apprentissage, la formation, le management, sont autant de sujets qui doivent être instruits sous le prisme de la Gestion des Risques. Pour être convaincants, les managers doivent être convaincus de l'intérêt de la Fusion pour la réussite de leur entreprise mais surtout et de plus en plus, pour leur réussite individuelle.
De la même façon, le rapport au travail a évolué de manière significative avec l'arrivée de nouveaux salariés qui ont sensiblement modifié la place du curseur vie professionnelle – vie privée pour recentrer leur engagement personnel et leur implication sur leurs trajectoires individuelles.
L'avenir est à la souplesse, souplesse dans les organisations, souplesse dans les structures juridiques